71 Film (s) Documentaire (s) Adulte (s)

"Pour les enfants du monde entier, le jouet constitue l'outil du rêve par excellence. Essentiel à leur développement, il stimule leur imagination et participe à leur épanouissement. Poupées, figurines, véhicules miniatures sont de grands classiques du XXème siècle. Mais, régulièrement, de nouveaux jouets se distinguent et marquent leur génération : Meccano, Lego, Barbie, G.I. Joe, Playmobil, Transformers... L'aventure de ces "jouets cultes" est passionnante tant par le récit de leur création que par leur capacité à incarner la culture de leur époque : développement des transports et de la société de consommation, émancipation des femmes, influence grandissante des médias... Le film de Michel Viotte et Pascal Pinteau épouse son sujet jusque dans sa forme : des décors miniatures pour présenter les jouets originaux, de nombreux trucages, tout un monde ludique pour nous offrir documents rares et témoignages..."

"Sous l'identité d'un improbable journaliste uruguayen, Pierre Carles, alias Carlos Pedro, mène une enquête sur la privatisation de la première chaîne de télévision française : pourquoi la concession de TF1 au groupe Bouygues est-elle renouvelée automatiquement depuis 1987 ? D'emblée, l'enquête piétine et les obstacles se multiplient. L'échec de Carlos Pedro face à la tour de TF1 oblige Pierre Carles à tirer les leçons de ses années de combat contre les moulins à vent médiatiques, et l'amène à s'interroger sur la stratégie à adopter, aujourd'hui, pour porter des coups à un pouvoir qui a appris à esquiver..."

"Robert Flaherty était un cinéaste instinctif doublé d'un merveilleux aventurier, cherchant d'abord à reproduire sur l'écran sa propre perception du monde. Dans le Grand Nord canadien, sur une île austère au bout du monde violentée par les tempêtes de l'Atlantique, ou dans les bayous de Louisiane entre décor féerique et perturbations industrielles, ses films sont des poèmes épiques contant l'éternelle histoire des rapports entre l'Homme et la nature... Un coffret hommage au fondateur du cinéma documentaire..."

"à 94 ans, Gogo intègre l'école de son petit village kenyan et devient la plus vieille écolière du monde. Mère de trois enfants, sage-femme depuis 75 ans, elle partage aujourd'hui les bancs de l'école avec des maîtresses et des élèves qu'elle a fait naître. Encouragée par ses 54 arrière-petits-enfants et l'école tout entière, la doyenne des écolières se lance un défi : réussir son examen de fin de primaire et prouver qu'il n'y a pas d'âge pour apprendre ! Un magnifique documentaire à la fois touchant et drôle... Un portrait lumineux et inspirant..."

"Un regard intime sur la vie, la carrière et le processus créatif de l'auteur-réalisateur le plus prolifique des Etats-Unis, de sa plus tendre enfance à Brooklyn jusqu'à son expérience parisienne. Tour à tour drôle et nostalgique, ce documentaire inédit propose une immersion passionnante dans l'univers du cinéaste new-yorkais aux plus de quarante films, dont quatre Oscars. Extraits à l'appui sur chacun d'eux : de "Prends l'oseille et tire-toi" à "Minuit à Paris" en passant par "Manhattan" et "La rose pourpre du Caire", Woody Allen nous livre ses secrets et ses anecdotes. Pour le plaisir de découvrir ou revoir les scènes déjà mythiques du plus infatigable et talentueux des réalisateurs de notre époque !"

"C'est l'histoire d'une vraie amitié, une de celles qui finissent mal. Au long des années 1960, Jean-Luc Godard et François Truffaut se serrent les coudes et Jean-Pierre Léaud est comme un enfant aimé différemment par deux grands frères. Mais la politique divise les deux amis : en 1968, Godard s'engage dans la révolution et les films militants tandis que Truffaut poursuit le même cinéma, coûte que coûte, vaille que vaille. Leur rupture est violente. "Deux de la vague" fait revivre une prodigieuse décade dont l'influence allait marquer le monde entier... A travers ces deux figures, le film retrace, de façon pédagogique, l'histoire de la Nouvelle Vague..."

""L'homme à la caméra" parcourt en toute liberté la vie quotidienne d'une grande cité soviétique tout en inventant le langage filmique. Dziga Vertov a réalisé un film-manifeste dont la modernité et l'audace n'ont jamais cessé de nourrir le cinéma... Le générique porte un avis aux spectateurs : "Le film que vous allez voir est un essai de diffusion cinématographique de scènes visuelles. Sans recours aux intertitres (le film n'a pas d'intertitres), sans recours à un scénario (le film n'a pas de scénario), sans recours au théâtre (le film n'a pas de décor, pas d'acteurs, etc.). Cette oeuvre expérimentale a pour but de créer un langage cinématographique absolu et universel complètement libéré du langage théâtral ou littéraire"

"Des débuts fulgurants dans "Extase" (1933) aux prémices des nouvelles technologies chères à notre ère digitale, ce film propose un double portrait de l'Autrichienne Hedy Lamarr. L'un, très officiel, est celui d'une actrice, aujourd'hui injustement oubliée, qui fascina le monde par sa beauté et sa liberté sexuelle exacerbée. L'autre, plus intime, est celui d'un esprit scientifique insoupçonné. Obsédée par la technologie, Hedy inventa un système de codage des transmissions qui aboutira au GPS et bien plus tard au Wifi... émaillé de nombreuses images d'archives, ce documentaire nous invite à redécouvrir une figure complexe, celle d'une jeune femme, Hedwig Eva Kiesler, née à Vienne dans un milieu bourgeois et cultivé, qui partit conquérir Hollywood pour fuir son mari pro-nazi... Certaines femmes ont pu être réduites à leur physique, et leur oeuvre intellectuelle invisibilisée. La vie de Hedy Lamarr en est un exemple "parfait" et le film d'Alexandra Dean en fait la démonstration efficace... Indispensable et fascinant !"

"Shoah ressuscite l'Holocauste avec une telle puissance qu'il déplace radicalement et fait éclater non seulement les notions ordinaires qu'on avait pu s'en former, mais également notre vision du réel, notre idée de ce que doivent être le monde, la culture, l'histoire, notre vie elle-même"

"Rithy Panh fait revivre son enfance et sa famille détruites par les Khmers rouges. L'évocation poignante et sobre, à la première personne du singulier, d'un crime de masse qui n'a pas laissé d'images. Ce passé qui remonte comme une vague trop forte, c'est la vie brisée d'un jeune Cambodgien de treize ans qui, en quelques mois, sous le régime des Khmers rouges, voit disparaître la plus grande partie des siens et survit en côtoyant quotidiennement la mort et l'horreur dans des camps de travail. Ces images qui brûlent dans la mémoire - le crime de masse, la maison familiale à Phnom Penh - demeurent à jamais introuvables dans la réalité. Alors le cinéaste narrateur les fait revivre à sa manière. Par la magie du cinéma, l'épure du commentaire, le talent d'un sculpteur, qui fait naître sous l'oeil de la caméra personnages et décors de glaise, Rithy Panh parvient à évoquer, avec une émotion puissante et toujours contenue, ce qui, pour tant de rescapés, demeure indicible : les souffrances vécues jour après jour, la douleur du survivant, l'amour pour ceux qu’on a perdus. Contrepoint des images de propagande filmées par le régime, ses minuscules poupées d'argile, animées d'une étonnante humanité, restituent toute l'inhumanité des quatre années de terreur khmère rouge... Un témoignage impressionnant, intime, émouvant..."

"En chacun de nous sommeillent les racines des souvenirs. Il suffit d'un rien, une image, pour que les souvenirs se réveillent, ravivant en un instant les lieux, les récits et les gens de notre passé. De rares et d'émouvantes images d'archives"