C'est en prison, provoqué par des camarades de cellule qui s'essayaient à imaginer de médiocres pièces sentimentales, que Genet rédigea les strophes du "Condamné à mort" et la dédicace en prose à Maurice Pilorge. En prison aussi qu'il écrivit "Marche funèbre", "La galère", "La parade". Autant de poèmes qui sont comme des ex-votos ou comme des bouteilles à la mer.