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On ne présente plus le couple célèbrissime composé de Raymonde et Robert Bidochon. Héros tragi-comiques d'un destin exemplaire de Français plus que moyens, les Bidochon nous font rire (parfois jaune) aux dépens de notre prochain. C'est mal. Mais c'est si bon de penser que nous, au moins... Et pourtant... Dans ce treizième album de leurs aventures, Binet déchaîne plus encore son talent d'humoriste de la comédie humaine : il nous dresse un bilan caustique, drôle, cruel, gai, émouvant et vraisemblable d'une vie de couple marié. C'est si bien vu que même les célibataires s'y reconnaîtront ! De toute façon, les Bidochon, c'est les autres...

Avec le 11ème tome de la vie des Bidochon, BINET nous ramène dans l'intimité de ce couple célèbre. Matin, midi et soir, nous voyons les BIDOCHON aux prises avec l'horoscope, les préservatifs, les régimes amaigrissants, les appareils anti-ronfleurs et autres joyeusetés de notre vie de tous les jours. Un vrai régal.

Et une fois de plus, grâce au talent de BINET, nous reconnaissons avec émotion ces parfaits abrutis qui bénéficient d'une miette de pouvoir : les petits dictateurs de bureau. Au sommaire de cet album : Sécurité Sociale, Police, contrôle fiscal, ordinateur de l'Etat-Civil, surveillance d'hypermarché et avocat. Heureusement pour nous, cette fois encore, l'humour de BINET reste le plus fort et nous venge de ces malfaisants. A diffuser largement dans toutes les administrations.

Un tueur à gages doit exécuter un contrat trés bien payé. Pour lui, c'est le dernier et il devrait lui permettre de vivre paisiblement aux côtés de la jeune française dont il est tombé amoureux. rien ne se passe comme prévu: l'homme à abattre disparaît, il doit partir à sa recherche, la femme qu'il aime lui préfére un rival et veut le quitter. Même les tueurs ont du vague à l'âme.

A la fin de la guerre civile espagnole, l'écrivain Rafael Sânchez Mazas, un des fondateurs de la Phalange, réchappe du peloton d'exécution des troupes républicaines défaites qui fuient vers la frontière française. Un soldat le découvre terré derrière des buissons et pointe son fusil sur lui. Il le regarde longuement dans les yeux et crie à ses supérieurs : "Par ici, il n'y a personne !"

Là valeur qu'il entrevoit au-delà de l'apparente anecdote historique pousse un journaliste, soixante ans plus tard, à s'attacher au destin des deux adversaires qui ont joué leur vie dans ce seul regard.