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"On dira qu'un homme se doit de ne pas exposer son amour sur la place publique. Je répondrai qu'un homme n'a rien de meilleur, de plus pur et de plus digne d'être perpétué que son amour", écrivait Louis Aragon en 1942. Cette édition est augmentée de la préface d'Aragon et de divers écrits : La leçon de Ribérac, La rime en 1940 et Sur une définition de la poésie.

Alors qu'il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois enfants. Jill McBain hérite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime. Mais les soupçons se portent sur un aventurier, Cheyenne...

L'arrogant Colonel Thursday, accompagné de sa fille Philadelphia, vient d'être nommé à Fort Apache, poste de cavalerie reculé du désert d'Arizona. Il y est accueilli par le Capitaine York, homme de terrain qui connaît bien les Indiens. Vexé d'avoir été affecté dans ce qu'il considère comme un « trou perdu », le Colonel impose au Fort une discipline d'école militaire. Ignorant les mises en garde de York, Thursday, avide de gloire personnelle, entraîne son régiment dans un piège tendu par les Apaches...

1805. L’armée napoléonienne, après d’écrasantes victoires en Europe, pénètre en Russie. A Moscou, pourtant, l’ambiance reste encore gaie et enjouée. La fraîche et rieuse Natasha Rostov ne pense qu’à ses futures amours tandis que Pierre Bezoukhov philosophe et pacifiste convaincu, va noyer ses angoisses existentielles dans des beuveries. Le prince Andreï Bolkonski, malheureux en ménage, veille sur Pierre mais se prépare à aller au front. Bien que secrètement amoureux de la ravissante Natasha, Pierre se laisse séduire par la princesse Hélène, qui se fait épouser par intérêt. Mais ce mariage se solde par un échec lamentable. Pierre doit se battre en duel pour venger une insulte tandis que son ami Andreï, après avoir été fait prisonnier par les armées de Napoléon lors de la bataille d'Austerlitz, est libéré après l'armistice. La paix revenue, les bals à Moscou reprennent. Mais tandis que nos aristocrates se débattent dans leurs quotidien fait de malheurs et de déceptions, Napoléon prépare son offensive à Borodino...

Un jeune homme d'origine modeste est accusé du meurtre de son père et risque la peine de mort. Le jury composé de douze hommes se retire pour délibérer et procède immédiatement à un vote : onze votent coupable, or la décision doit être prise à l'unanimité. Le juré qui a voté non-coupable, sommé de se justifier, explique qu'il a un doute et que la vie d'un homme mérite quelques heures de discussion. Il s'emploie alors à les convaincre un par un.