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"En 1944, Madeleine Riffaud jeune résistante exécute un Allemand. Emprisonnée, torturée par la Gestapo à vingt ans, elle échappe au peloton d'exécution ainsi qu'au train qui aurait dû l'emmener au camp d'extermination. Elle a pu ainsi participer activement à la libération de Paris. Et cela la mènera après 1944, en tant que journaliste, à écrire sur les guerres d'Indochine, d'Algérie et du Vietnam, des livres tirés à plusieurs milliers d'exemplaires... "Ex-franc-tireur et partisan, grand reporter de guerre et poétesse, Madeleine Riffaud est une sentinelle du passé, farouchement ancrée dans le présent" (Le Nouvel Obs). "Après ses dures années dans la Résistance, Madeleine Riffaud découvre l'Asie et s'engage dans une nouvelle cause : celle de l'anticolonialisme" (France Culture). "Tout cela, et bien plus encore : une femme multiple, héroïque, lucide, inflexible, séduisante, qui n'a rien renié de ce qui animait les combats de ses vingt ans, et dont le langage et le ton peuvent parler directement à ceux et celles qui ont cet âge aujourd'hui. Le remarquable portrait filmé qu'en a fait Jorge Amat est plus qu'un témoignage historique : un événement, prouvant qu'il y a dans le combat d'une telle femme, pour la justice et la liberté, quelque chose qui échappe au temps" (Guy Scarpetta, écrivain)"

"En France, près de 600 000 personnes ont été internées par mesure administrative entre novembre 1938 et mai 1946, sous le régime de Vichy mais aussi avant et après sous un régime démocratique. Pour la seule raison qu'elles étaient censés représenter un danger potentiel pour l'Etat ou pour la société. Des républicains espagnols, des Allemands, des Autrichiens, des communistes français et des Tsiganes, auxquels s'ajoutèrent sous l'Occupation, des Juifs, bientôt déportés dans le cadre de la Solution finale puis, à la Libération, en majorité, des suspects de collaboration, mais aussi des trafiquants de marché noir et des civils allemands... Des films, photos, archives écrites, objets, dessins et témoignages reconstituent cette page occultée de l'Histoire..."